Mix énergétique français : quelle place occupe le gaz ?
Le mix énergétique varie d’un pays à l’autre, en fonction des besoins en énergie et des ressources dont chacun dispose. En moyenne, le mix énergétique mondial est très largement dominé par les énergies fossiles. Qu’en est-il de la France ? Quelle place occupe le gaz dans le mix énergétique français ?
Le mix énergétique, qu'est-ce que c'est ?
Le bouquet énergétique, ou mix énergétique, désigne l’ensemble des sources d’énergies primaires exploitées par un pays afin d’assurer sa consommation énergétique finale. On y trouve :
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les énergies fossiles comme le pétrole, le gaz naturel ou le charbon ;
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le nucléaire ;
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les déchets valorisés (par le recyclage notamment) ;
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les énergies renouvelables (biomasse, éolien, géothermie, hydraulique, solaire).
Ces énergies primaires sont utilisées dans le but de produire de l’électricité, des carburants pour les véhicules, ainsi que de la chaleur ou du froid pour les logements et l’industrie.
Le mix énergétique et la part de chaque source d'énergie dépendent de plusieurs facteurs et varient selon les pays. La disponibilité des ressources énergétiques, la facilité d’en importer, les besoins énergétiques à couvrir, et la conjoncture politique, économique et sociale sont autant de critères qui entrent en compte dans la composition de ce bouquet d’énergie.
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Qu'en est-il du mix énergétique en France ?
En France, le mix énergétique est relativement stable depuis la seconde moitié des années 2000. On ajoutera qu’il présente des particularités par rapport aux autres pays du monde, à commencer par le fait que le nucléaire y occupe une place importante. Il s’agit du principal moyen utilisé pour produire de l’électricité sur le territoire, et il assure à l’Hexagone une certaine forme d’indépendance. Environ 70 % de l’électricité est produite grâce au nucléaire.
Côté chauffage, l’électricité domine donc sans surprise en France, alors que le gaz naturel est davantage populaire dans le reste de l’Europe.
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Bon à savoir :
Le mix énergétique se décline aussi à plus petite échelle. On regarde parfois le mix énergétique à l’échelle d’un secteur d’activité (par exemple les transports ou l’industrie), ou d’une entreprise.
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Le mix énergétique français, aujourd'hui et demain
Les catastrophes récentes liées à l’exploitation du nucléaire, mais aussi des considérations écologiques plus importantes, ont poussé certains pays, dont la France, à envisager de profondes évolutions dans leurs habitudes énergétiques. L’un des objectifs à l’échelle mondiale est de diminuer la part de nucléaire afin de diversifier les sources de production électrique.
Cette résolution profite à l’exploitation du gaz naturel dans le mix énergétique français. Cette énergie est à la fois compétitive pour la production d’électricité, de chaleur et de froid, et sûre grâce à de nombreuses sources d’approvisionnement partout dans le monde. Le gaz émet également peu de CO2. Il offre donc une complémentarité très intéressante par rapport aux énergies renouvelables. Des pistes sont en effet explorées pour que ces dernières prennent plus de poids dans le mix énergétique français, mais des problématiques liées au stockage et à la stabilité de l’approvisionnement sont toujours à l’étude.
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Le principal défi pour les années à venir est de gérer la continuité du mix énergétique sans provoquer une hausse des coûts trop importante pour les pays et les utilisateurs, tout en préservant l’équilibre dans la production d’énergie. L’objectif global est de réduire la part des énergies fossiles et de privilégier les énergies moins polluantes, dans un souci de transition énergétique et de préservation de l’environnement.
