Moyen et gros vrac : comment se passe l'inspection périodique de ma citerne ?
Professionnel, vous vous demandez à quelle réglementation est soumise votre citerne de gaz moyen ou gros vrac ? Vous vous interrogez sur son inspection périodique ? Antargaz fait le point et vous aide à y voir plus clair.
Citerne de gaz moyen et gros vrac : que dit la réglementation ?
Votre citerne de gaz professionnelle est concernée par la dénomination moyen ou gros vrac pour une capacité strictement supérieure à 3,2 tonnes. Si tel est le cas, l’inspection périodique doit avoir lieu tous les 4 à 5 ans.
Qu'est-ce que le moyen et le gros vrac ?
Le moyen et le gros vrac concernent les citernes de gaz de grandes capacités à usage professionnel. Concrètement, il s’agit de réservoirs d’une contenance strictement supérieure à 3,2 tonnes, c'est-à-dire ou supérieure ou égale à 3,5 tonnes. Peuvent également être concernées par cette notion les citernes sur châssis, bien qu'elles soient d'une capacité inférieure. Elles sont utilisées pour la carburation chariot ou, plus rarement, pour le GPL carburant.
Il existe, par ailleurs, des citernes de gaz moyen et gros vrac enterrées. La plupart ont une capacité de 5 tonnes et se trouvent en station-service. Elles contiennent en grande majorité du GPL carburant. D’autres usages sont possibles, mais ils restent cependant assez rares.
Quelles spécificités techniques caractérisent le moyen et gros vrac ?
Les moyen et gros vrac se différencient du petit vrac chez les particuliers, non seulement par d’importantes capacités de gaz, mais aussi par des spécificités techniques bien précises.
L'utilisation du GPL sous forme liquide constitue l’une des principales particularités du gros vrac, à la différence d'une utilisation du GPL sous forme gazeuse (pour les capacités de réservoir inférieures). Les contenants de GPL utilisés sous forme liquide ne comprennent ni détendeur, ni limiteur.
C'est le cas, par exemple, pour le GPL carburant et la carburation chariot. Il y a alors un groupe moto-pompe, qui « pousse » le gaz dans le réservoir de la voiture ou du chariot élévateur. On utilise un pistolet pour faire le plein, de même qu’il existe également des potelets distributeurs pour que les caristes puissent alimenter leurs chariots élévateurs.
Pour le gros vrac, dans le cadre du GPL carburant, il y a des appareils distributeurs qui sont appelés « mesureurs ». Il n'existent pas en petit vrac. Comme leur nom l’indique, il s’agit d’instruments de mesure contrôlés par les Mines.
À quelle fréquence a lieu l’inspection périodique ?
La réglementation impose une inspection périodique tous les 5 ans pour les citernes moyen et gros vrac aériennes et tous les 4 ans pour les enterrées. Pour garantir davantage de sécurité à ses clients professionnels, Antargaz réalise une inspection périodique tous les 3 ans sur ses matériels afin de procéder à une maintenance préventive régulière.
> À lire aussi : Comment se déroule une inspection périodique de citerne gaz ?
Pour plus d’informations sur les offres de gaz en citerne, le GPL, l’achat ou l’utilisation de bouteilles de gaz, n’hésitez pas à |
Comment se déroule l'inspection périodique d'une citerne moyen ou gros vrac ?
Dans ses principales étapes, l’inspection périodique de la citerne de gaz se déroule de la même façon que chez un particulier. Toutefois, les grandes capacités des réservoirs moyen et gros vrac impliquent des dispositifs techniques particuliers.
Que vérifie-t-on sur la citerne lors d'une inspection périodique ?
L’inspection périodique commence par un contrôle visuel de votre citerne de gaz. Puis, le technicien effectue un examen plus approfondi pour vérifier le bon fonctionnement des équipements de sécurité et des accessoires sous pression.
Enfin, il s’assure qu’aucune fuite n’est à déplorer et il réalise plusieurs opérations de maintenance préventive sur certains équipements, comme les vaporiseurs, par exemple.
Quelles particularités s'appliquent au moyen et gros vrac ?
L’inspection des citernes moyen ou gros vrac implique des dispositifs spécifiques. Les techniciens d’Antargaz peuvent notamment utiliser des échelles à crinoline ou des passerelles pour monter sur les réservoirs. De plus, le moyen et le gros vrac diffèrent des citernes installées chez les particuliers. Par exemple, plusieurs soupapes sont installées sur les réservoirs, ainsi que sur les vaporiseurs et sur les tuyauteries liquides.
En effet, les citernes d’aussi grandes capacités sont des dispositifs complexes et leur inspection induit des précautions particulières. Les techniciens Antargaz peuvent, par exemple, intervenir sur des réservoirs de 12,5 tonnes aménagés en semi-remorques sur des chantiers mobiles. Certaines usines ou sites militaires imposent, de plus, le respect de plans de prévention lourds ou une formation de sécurité.
En moyen et gros vrac, les vaporiseurs peuvent aussi présenter des particularités techniques. Il existe notamment des vaporiseurs électriques, présents sur les sécheurs de céréales, par exemple. Ils servent à augmenter la vaporisation naturelle du réservoir lorsque la consommation instantanée de gaz est importante.
Le moyen et gros vrac impliquent aussi parfois des vaporiseurs « eau chaude », reliés à une chaudière qui chauffe de l’eau glycolée. Ils sont généralement employés sur des sites isolés, ne disposant pas d’une alimentation électrique assez puissante. Ils peuvent, par exemple, être utilisés pour sécher la production dans une carrière de sable. Les vaporiseurs électriques, comme les vaporiseurs eau chaude, sont suivis pendant l’inspection périodique et requalifiés tous les dix ans.
Face à la complexité de telles installations, Antargaz a choisi de faire appel à des experts pour mener inspections périodiques et opérations de maintenance. Ainsi, nous sommes le seul propanier à compter parmi ses salariés des techniciens intervention maintenance, spécialement formés pour gérer les spécificités du moyen et gros vrac.
> À lire aussi : Comment est installée une citerne de gaz professionnelle ?